« Main Blanche, le cœur lourd »
INTERWEW d' Alain Landy, une histoire
d'amour en noir et blanc...
« Main Blanche, le cœur lourd » est un roman écrit par Alain Landy
édité aux éditions Du net. C’est une histoire d’amour, qui fait du bien, entre
deux êtres que tout oppose. Ils vont faire une force de leurs différences, un
socle pour que leur couple puisse se construire.
Marie-Claude Thébia • Publié le 28 mai 2021 à 19h01, mis à jour le 29
mai 2021 à 06h21
« Main Blanche, le cœur lourd » est un roman écrit par Alain Landy
édité aux éditions Du net. C’est une histoire d’amour, qui fait du bien, entre
deux êtres que tout oppose. Ils vont faire une force de leurs différences, pour
que leur couple puisse se construire. C’est un roman plein de poésie et de
légèreté. C’est aussi à la veille de la Fête des mères, un chant d’amour dédié
à la femme, à la mère. "Main blanche, le cœur lourd" d’Alain Landy
s’apparente à un long poème nourri par la force du destin. Il est destiné aux
romantiques, à ceux qui croient en l’amour prédestiné.
L'amour avec un grand A
©MCThébia
Daniel et Mélissa sont deux êtres que tout oppose : l’âge (ils ont dix
ans d’écart), les origines (il est blanc, elle est noire), le lieu de résidence
(il vit dans la région Rhône Alpes, elle est née près de Régina). Daniel est
veuf, il réside dans un village de la France profonde, Mélissa est guyanaise,
jeune mère célibataire. Et pourtant ces deux êtres vont se rencontrer à la
faveur d’une formation, pour ne plus se quitter. Tout est à réinventer, à
mettre en partage pour construire. Ils sauront surmonter leurs différences et
démontrer qu’avec de la tolérance et de l’ouverture, les différences
culturelles ne peuvent qu’enrichir. Ils décident de vivre en Guyane. Chacun va
adopter la mentalité de l’autre, pour n’en former qu’une. Ensemble, ils vont
faire face aux préjugés de leurs communautés respectives, de leur famille, de
leurs amis, de la société. Ils vont également faire face à la maladie, aux
épreuves, mais leur amour résistera.
L'ouverture et la tolérance
Un livre qui pose les enjeux des unions mixtes et au-delà, le respect
des différences et l’ouverture aux autres. Il y a le récit, l’histoire… Le
lecteur fait des allers retours entre le passé et le présent des personnages.
Le roman est aussi émaillé de poèmes, de citations, de références, le lecteur
voyage entre Saou le petit village de Daniel au sud de Crest et Saint-Laurent
du Maroni, en passant par Maripasoula et Saint-Georges. Il découvre les regards
portés par Daniel et Mélissa sur leurs
origines respectives, ne retenant que le meilleur, devenant complémentaires.
L’écriture est fine, appliquée, délicate. Chaque mot semble être pesé. Le style
est difficile à qualifier, cela ressemble à du vécu. Une émotion sincère se dégage de ce roman.
« Main Blanche, le cœur lourd »
aux éditions du net d’Alain Landy
La rubrique littéraire : "main blanche, le cœur lourd" de
Aladyn 973
Alain Landy l’auteur, dit que ce roman est une longue nouvelle
commencée en 1996 dans l’hexagone et terminée 20 ans plus tard en Guyane. Pas
de sensationnalisme, juste le plaisir d’écrire. Alain Landy est un enseignant
spécialisé à la retraite. Il est l’auteur de sept ouvrages de contes, et de
fables pour enfants et adolescents.
-Ce roman que vous qualifiez nouvelle, sent le vécu, est-ce inspiré par
votre propre vie ?
Au départ, ce roman se résumait à une nouvelle. Nouvelle inspirée par
ma propre vie et par la rencontre d'une collègue Guyanaise qui se confia à moi.
Comme vous l'avez constaté le roman est en 2 parties. La première écrite loin
de ma Guyane, dans un petit village de Drôme des collines, proche de
Montélimar. A cette époque, j'écrivais pour me soigner de deux séparations,
celle de ma première épouse et celle de mon père qui venait de DCD.
Et puis, pour mettre de la distance avec tout cela, mes fils devenus adultes,
je me suis retrouvé en Guyane à l'âge de 50 ans. Et là, tombé sous le charme du
pays et de ses habitants, j'ai écrit la suite, surtout pour faire partager ma
vision avec mes amis métropolitains qui ne connaissaient la Guyane que sous
trois vocables : enfer, vert, bagne. Et des amis m'ont dit tu devrais
publier... et de fils en aiguilles, nous en arrivons au livre...
-Au-delà de l'histoire d'amour, c'est aussi un roman basé sur la
nécessaire tolérance qui lie les couples mixes, ou encore les couples que tout
sépare, qu'avez-vous voulu démontrer ?
Je crois aux destins et je pense sincèrement que chacun a son âme sœur.
C'est là que c'est difficile, parfois impossible, car ces âmes sœurs sont
souvent bien difficiles à rapprocher. Il y a même des vies où leur rencontre ne
se fait pas et c'est peut-être pour cela que l'âme se réincarne pour aller à la
recherche de sa sœur. Je suis certainement un vieux fou mais ne faut-il pas
respecter la folie d'amour ? quelque soit la forme qu'elle prend pour se
présenter !
-Les deux héros ont du faire beaucoup de concessions pour être
ensemble, vous avez voulu montrer la force du destin parfois?
L'amour complice ne se fiche pas mal de l'âge, de la taille, de la
couleur de la peau, de l'éloignement géographique etc etc etc. Il est dans la
complicité des gestes quotidiens, dans un regard, dans une connivence, dans une
odeur, dans un projet partagé... N'importe comment avec les déplacements et le
besoin d'aimer, le monde sera mixte obligatoirement. Il est loin, dans nos pays,
le temps où l'on ne quittait jamais son village et où personne ne venait de
l'extérieur pour y vivre. Exemple : Mon grand-père n'est sorti que 2 fois de
son village : pour aller faire la guerre et pour aller en voyage de noce. Je ne
me connais pas de style littéraire, j'écris d'instinct et les puristes y
retrouveront entre autres, de la poésie, du reportage, des confidences et du
roman d'amour. Je suis un matheux au départ (Comme j'étais dysorthographique, les
profs de français m'ont beaucoup traumatisé*) et, même si j'ai beaucoup lu,
j'étais plus intéressé par le déroulement de l'histoire que par la forme
littéraire. Désolé pour les "Bac lettres" de mon époque.
Mon actualité se trouve pratiquement sur mon blog Contes-textes de
Guyane, que je partage avec de nombreuses personnes et surtout des enseignants
guyanais d'ici et de Métropole.
http://landyschool.blogspot.com
http://landyschool.blogspot.com
MAIN BLANCHE : ou d'une forêt à l'autre, un roman d'amour, d'humeur et d'humour (édité rue du Landy !) qui certainement se terminera un jour en film pour la télé...
le lien pour acheter le livre : http://www.leseditionsdunet.com/roman/5320-main-blanche-aladyn-973-9782312056333.html
Pour accéder : Cliquez sur les mots soulignés ou surlignés...
En quelques mots : Ce roman est construit à partir d'un mélange subtil
de plusieurs histoires vraies.
Mélissa Prudent est née près de Régina en Guyane. C’est une jeune femme d’une quarantaine d’années. « Fanm dibout », Poteau mitan de sa famille, elle a derrière elle une vie difficile pleine de déboires et d’expériences fâcheuses.
Daniel Lambert est né près de Grenoble. C’est un homme mûr d’une cinquantaine d’années. Il a déjà derrière lui une longue vie ordinaire. Le drame qui va frapper à sa porte va l’emporter dans un tourbillon inattendu.
Ces deux existences n’étaient pas faites pour se rencontrer.
Mais le hasard fit bien les choses…
Malgré cela, le destin, le hasard, l’amour, la vie tout simplement, va se charger de beaucoup les bousculer. Leur histoire, c’est un peu comme la théorie des dominos à l’envers. Au lieu de se faire tomber, ils s’entraident pour se relever et pour reconstruire, ensemble, ailleurs, autre chose…
La symbolique du roman
Les Clés…
Page de couve…
Nom de plume Aladyn : à la fois l’anagramme de A Landy
mais en plus pour moi, la lecture et l’écriture sont deux lampes merveilleuses
qui ont éclairé mon chemin de vie. D’où mon combat pour que les enfants lisent…
L’arbre de vie : une moitié arbre de la forêt
guyanaise, l’autre moitié arbre de la forêt de Saoû, le village de mon adolescence et de ma jeunesse heureuse... mon village joie.
Le prénom du Héros : Daniel c’est l’anagramme
phonétique de LANDY (landie) car le héros c’est un peu moi, mais pas complètement moi.
Lambert le nom que je portais dans une pièce lorsque je
faisais du théâtre amateur. J’avais même écrit une pièce « Derrière la
porte » ou l’illustration des sept péchés capitaux…
Beaucoup de personnages ont naturellement existé (comme pour
tous les auteurs)
Certains m’ont plus marqué que d’autre :
Chaussat Franck : l’un de mes meilleurs amis qui mit
fin à ses jours autour de sa quarantième année.
Villeneuve : Un ami chercheur Irlandais marié avec une
Anglaise (La tolérance déjà) de son vrai nom Maloney et de surnom Newton
(Newtown) donné par ses amis de Silicon Valley où il avait travaillé. Souvenirs de soirées de discussions oniriques en « franglais » autour d’un verre
de vin Français… Il adorait la France et l’Europe…
Et puis par le biais de l’écriture, j’ai pu faire
disparaître des êtres qui m’avait fait souffrir, ou qui avaient fait souffrir des
êtres que j’aime : mais cela relève de l’intime et l’intime partagé révèle pour moi de l’exhibition malsaine…En quelques images :
- LE PARCOURS DE DANIEL EN FRANCE HEXAGONALE
- LE PARCOURS DE DANIEL EN GUYANE 1
- LE PARCOURS DE DANIEL EN GUYANE 2
- LE PARCOURS DE DANIEL EN GUYANE 3
- LE PARCOURS DE DANIEL EN GUYANE 4
- LE PARCOURS DE DANIEL EN GUYANE 5
- LE PARCOURS DE MÉLISSA
- MISSION MARONI
Bonne lecture et bonne balade imaginaire ...
LA GUYANE SE RÉSUME EN FILM VIDÉO : GUYANE 1
Et suivre les liens :
LE MARCHÉ DE CAYENNE
https://www.youtube.com/watch?v=YZRNeK93X9w
AU CŒUR DU CARNAVAL https://www.youtube.com/watch?v=TuizObsFA3o
FACE A FACE
CHEZ LES PALIKURS
LA GUYANE SE RÉSUME EN FILM VIDÉO : GUYANE 1
Et suivre les liens :
LE MARCHÉ DE CAYENNE
https://www.youtube.com/watch?v=YZRNeK93X9w
AU CŒUR DU CARNAVAL https://www.youtube.com/watch?v=TuizObsFA3o
FACE A FACE
CHEZ LES PALIKURS
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